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Groucha
Groucha
Informations biographiques
Lieu de naissance:

Rue

Naissance:

Dendrevi 13 (sainte-dent de lait)

Description physique
Espèce:

Chat

Sexe:

Masculin

Poils/plumes:

Poils noirs et blancs

Yeux:

Jaune

Informations chronologiques et politiques
Profession:
  • Journaliste reporter
  • Présentateur de télévision

-Nommé membre du CheeseClub de la Salle à Manger par le secrétaire perpétuel

Affiliation:

Téléchat

Groucha était un chat anthropomorphe, présentateur principal de Téléchat.

Historique[]

Guillemet
Je suis né dans la rue, et retourner dans la rue ne me fait pas peur.
— Bon-Moment[src]

Les origines de Groucha restent nébuleuses, mais il semble qu'il soit issu de la rue et n'a pas connu ses parents, puisqu'il se décrivait lui même comme un « chat de gouttière » et un « chat trouvé ». Sans le savoir, Groucha descendait pourtant d'un reporter des cavernes qui travaillait pour un journal rupestre 30 000 ans plus tôt, juste avant la Guerre de l'Eau. Toujours est-il que, dans son enfance, Groucha connut le temps où les bombes insecticides avaient la forme d'un canon, et où il était bien entendu défendu d'y toucher. On sait aussi qu'il rejoignit les rangs du scoutisme et y resta suffisamment longtemps pour faire sa « promesse », laquelle donne le droit à présenter le salut scout.

Plus tard, Groucha mena une vie héroïque sur laquelle il demeura très secret toute sa vie durant. Ses exploits, dont les détails restent inélucidés, lui rapportèrent de nombreuses distinctions, dont le Grand Ordre du Merlan Frit.[1] Avant les années 1970, Groucha rejoignit le monde de l'audiovisuel et devint le présentateur de la Télévision du Buffet à Côté du Bureau de Gauche, ou « TBCBG ». La chaîne disposant de moyens très faibles, Groucha dut se contenter d'un balai nommé Brossedur pour microphone et d'un fer à repasser du nom de Duramou comme téléphone—ce qui faillit à plusieurs reprises lui brûler les oreilles. Pour son premier reportage en extérieur, notre chat journaliste assura la couverture du tournoi de pétanque de l'exposition universelle. Son second reportage en extérieur se passa dans le désert, dans lequel il fit, avec l'Angora, la traversée d'est en ouest sans nourriture, sans eau et sans argent, c'est en terminant cette épopée que Groucha rencontra Durallô, ce dernier était dans une cabine téléphonique au bord de la mer, Groucha n'ayant pas d'argent Durallô lui fit crédit, crédit qu'il lui rendit en lui demandant de participer à sa nouvelle émission, Téléchat ( voir plus bas ). Parfois traité en véritable factotum, Groucha dut s'atteler à toutes sortes de besognes au service de la chaîne, et dut même tourner dans une publicité à la gloire des Produits Nul, le sponsor de la chaîne.

C'est aux environs de 1975[2] que Groucha fut pour la première fois affublé de son emblématique plâtre, auquel il donna le nom de Totor.[3] Sur ce sujet comme pour bien d'autres, Groucha ne fut jamais très bavard, et l'accident à l'origine de ce plâtre demeure inconnu. Depuis cette date et pour les dix ans à venir, Groucha ne changea guère plus, du moins à l'en croire : « Ni plus grand, ni plus petit ; la tête sur les épaules et le bras dans le plâtre. »[2]

À un certain stade de son existence, la TBCBG fut rebaptisée Téléchat, « la télévision des poils. » Il fut envisagé un temps d'adjoindre à Groucha une co-présentatrice. Deux émissions, consignées sur la bande numéro 202 de Téléchat, furent enregistré avec une mouette. L'expérience fut tout sauf concluante ; habitué à être seul maître à bord, Groucha ne supporta pas la tendance de sa collègue à « piailler sans arrêt », et la collaboration s'interrompit au terme des deux numéros tournés.[4] Ce n'est que plus tard, en 1983, qu'une nouvelle tentative de co-présentation fut lancée, cette fois avec un succès durable.[5]

Gatopoli

Dessin de Roland Topor ayant servi à la création de la première version de Groucha

Cette année là, après une interruption des programmes, Téléchat fut en effet relancé, avec le concours d'une sympathique autruche australienne nommé Lola.[5] Cette dernière avait été scrupuleusement sélectionnée par Groucha et le reste de l'équipe après avoir visionné un bout d'essai que l'autruche avait envoyé de Ouagadougou.

[À SUIVRE]

En coulisses[]

Groucha Tournai

Groucha exposé à l'exposition permanente du Musée de la marionnette de Tournai

  • La marionnette de Groucha, dont les dimensions sont de 74 cm x 45 cm, se compose d'un tronc, une tête et deux bras. Pour les besoins de la série, la structure du corps, en fer recouverte de mousse, se voyait habillée de diverses chemises, vestes de costume et cravates. Le bras gauche se termine par un plâtre blanc, sur lequel une ouverture permet d'y glisser des choses. Outre sa bouche articulée, la tête est équipée, à l'arrière d'une ouverture permettant l'accès au mécanisme qui actionne les mouvements des yeux.[6]
  • C'est le comédien Jean-François Devaux qui prêtait sa voix au célèbre chat plâtré.
  • Une première version de la marionnette de Groucha fut utilisé dans le pilote « télé-pirate ». Le personnage avait alors un aspect plus « miteux », et cette première marionnette fut réutilisée dans la saison 3 pour incarner le personnage de Léon Minoux.
  • À travers toute la série, on apprend que Groucha a de nombreux hobbys : le tennis, le golf, la pêche en bocal, le jeu vidéo Space Invaders, l'harmonica et le synthétiseur.
  • La formule de clôture emblématique de Groucha (« Chalut, et à demain si on veut bien ! ») n'est pas sans rappeler celle de Lucien Jeunesse dans le « Jeu des mille francs » sur France Inter (« À demain si vous le voulez bien ! »).
  • L'apparence de Groucha aurait été inspirée par "Lapin", un gros chat noir et blanc plutôt affectueux qui hantait les couloirs d'Y.C. Aligator Film.[7]

Apparitions[]

Notes et références[]

  1. Saison 1 de Téléchat, Épisode 15
  2. 2,0 et 2,1 Saison 3 de Téléchat, Épisode 11
  3. Saison 2 de Téléchat, Épisode 72
  4. Saison 1 de Téléchat, Épisode 67
  5. 5,0 et 5,1 Saison 1 de Téléchat, Épisode 01
  6. « Groucha le chat » sur Numeriques.be
  7. Oschinsky, M., "Groucha forever!", Pourquoi pas?, 08 octobre 1987, p.93.
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